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Maire agressé en Isère : le suspect mis en examen pour « tentative de meurtre » et écroué
Maire agressé en Isère : le suspect mis en examen pour « tentative de meurtre » et écroué

Le Parisien

time3 days ago

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Maire agressé en Isère : le suspect mis en examen pour « tentative de meurtre » et écroué

L'homme suspecté d'avoir violemment agressé à l'arme blanche le maire de son village de Villeneuve-de-Marc (Isère), mercredi, a été mis en examen pour « tentative de meurtre », a-t-on appris ce dimanche. Mercredi, le suspect, un homme résidant « de longue date » à Villeneuve-de-Marc, avait pris la fuite après avoir porté plusieurs coups au maire de 63 ans, Gilles Dussault, dont deux au thorax, avec une « arme blanche », puis tenté de le renverser avec sa voiture, selon le parquet de Vienne, qui conduisait l'enquête de flagrance. Le pronostic vital engagé dans un premier temps Recherché, le suspect, âgé de 59 ans, qui « n'était pas armé », « n'a opposé aucune résistance » lors de son interpellation sur la voie publique, vendredi à 11h30 à Charantonnay (Isère), à 14 km des lieux de l'agression. Il a été placé en garde à vue dans la foulée, a précisé dans un communiqué le procureur de Grenoble, Étienne Manteaux, désormais en charge de l'affaire. Gilles Dussault, maire depuis 2014 de Villeneuve-de-Marc, un village de moins de 1 200 habitants entre Lyon et Grenoble, avait été hospitalisé en urgence absolue à Lyon, son pronostic vital étant un premier temps engagé. [3/4] Cécile Vallin, les secrets d'une disparition Crime story raconte chaque semaine les grandes affaires criminelles. Écouter Souffrant de « trois plaies dont deux au thorax et une plaie défensive », l'édile a depuis pu être entendu par les enquêteurs et a confirmé le déroulé des faits rapporté par les premiers témoins, a précisé vendredi le parquet de Vienne. Ses blessures lui valent une incapacité totale de travail (ITT) de quinze jours, selon cette même source. « Questions d'urbanisme » Selon les premiers éléments de l'enquête, le maire et son agresseur étaient en litige pour « des questions d'urbanisme » et des « travaux réalisés par » l'administré « sans autorisation ». Après avoir asséné plusieurs coups à l'élu, l'agresseur a d'abord quitté les lieux avant de revenir avec son véhicule. « Il a alors tenté de percuter le maire et son fils venu lui porter secours, et fini sa course contre un mur, puis a pris la fuite à pied » après avoir porté des coups de poing au fils du maire qui tentait de l'intercepter, selon le parquet de Vienne. Une information judiciaire a été ouverte par le pôle criminel du tribunal de Grenoble, désormais chargé de l'affaire. Une enquête pour « violences aggravées » à l'encontre du fils du maire, qui avait été plus légèrement blessé et hospitalisé à Vienne, a également été ouverte.

Agression, fuite de 36 heures et « vécu persécutif » : ce que l'on sait de l'homme qui a agressé un maire en Isère
Agression, fuite de 36 heures et « vécu persécutif » : ce que l'on sait de l'homme qui a agressé un maire en Isère

Le Parisien

time3 days ago

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Agression, fuite de 36 heures et « vécu persécutif » : ce que l'on sait de l'homme qui a agressé un maire en Isère

Devant les enquêteurs, le mis en cause, âgé de 60 ans, a reconnu avoir porté des coups au maire, tout en niant avoir voulu le tuer, expliquant avoir « pété un plomb » à cause d'un litige immobilier. Le parquet a réclamé sa mise en examen pour « double tentative de meurtre sur personne dépositaire de l'autorité publique » et « tentative de meurtre », a précisé le procureur, qui a indiqué que l'interrogatoire du mis en cause « n'est pas encore terminé » ce dimanche matin. Comment s'est déroulée l'agression ? Mercredi 6 août au matin, Gilles Dussault, le maire de Villeneuve-de-Marc de 63 ans, un village isérois de moins de 1 200 habitants, se trouve devant son domicile quand « il remarque la présence du véhicule » du mis en cause. Ce dernier « arrive à son niveau » et le frappe « aussitôt au niveau du thorax et du bras », selon le procureur, qui précise que l'édile « se défend immédiatement ». [3/4] Cécile Vallin, les secrets d'une disparition Crime story raconte chaque semaine les grandes affaires criminelles. Écouter Mais il est trop tard. Gilles Dussault, qui est grièvement blessé, présente « deux plaies pénétrantes au thorax » et « une plaie transfixiante au biceps », c'est-à-dire qui lui « traverse complètement le bras », complète le magistrat. L'individu prend alors la fuite. Au même moment, une voisine, alertée par les cris, intervient et prévient le fils du maire, âgé de 28 ans, qui habite tout près. Ce dernier « vient aussitôt » et appelle les pompiers, a poursuivi Étienne Manteaux. Mais à 16h48, alors que le maire se trouve toujours sur la voie publique, blessé, mais « conscient » et « debout » selon le magistrat, son fils, présent, aperçoit l'individu revenir en voiture, qui « leur fonce dessus ». « Le fils pousse son père sur le côté dans un buisson et lui s'écarte » au dernier moment, a poursuivi le procureur, qui indique que le véhicule « vient percuter un mur de la propriété du maire ». Le fils tente alors d'empêcher l'individu de sortir du véhicule. « Une bagarre éclate et ils se portent des coups », selon le magistrat. C'est en hurlant que la voisine réussit à faire « cesser cette bagarre », précise le procureur. L'homme prend de nouveau la fuite, laissant son véhicule sur place. Comment a-t-il été interpellé ? Alertés vers 17 heures, les gendarmes « déploient immédiatement de gros moyens », selon Étienne Manteaux. Mais ils ne parviennent pas à retrouver l'individu dans la soirée, précise-t-il, ajoutant que la section de recherche de Grenoble a été déployée dès le jeudi matin. Dans le même temps, le parquet de Vienne s'est dessaisi au profit du pôle criminel du parquet de Grenoble. Jeudi, vers 11 heures, une habitante de Charantonnay, dans l'Isère, alerte les forces de l'ordre, « croyant reconnaître l'individu dont le nom avait circulé », a précisé le procureur. C'est finalement à 11h30 que l'homme est interpellé. « Il n'était pas armé et n'a opposé aucune résistance », a poursuivi le magistrat. Placé en garde à vue dans la foulée, le mis en cause « s'est montré coopérant », selon Étienne Manteaux. Dans quel état se trouvent les victimes ? Grièvement blessé, Gilles Dussault, le maire de Villeneuve-de-Marc, qui présentait notamment deux plaies au thorax, a été transporté à l'hôpital avec un pronostic vital engagé. « L'une des plaies au thorax a entraîné la perforation du poumon du maire, qui souffrait d'un pneumothorax », a indiqué le procureur de la République de Grenoble. Ce dimanche, les jours du maire ne sont plus en danger. Il sortira dans « les jours à venir », a ajouté le procureur, précisant que l'édile s'était vu attribuer 15 jours d'ITT. Quant à son fils, « il souffre de blessures moins significatives », essentiellement des griffures et des brûlures, selon le magistrat, qui évoque 13 jours d'ITT. Comment le mis en cause explique-t-il son geste ? Interrogé par les enquêteurs, le mis en cause évoque « un litige avec le maire suite à l'effondrement d'un bâtiment ». L'homme est propriétaire de deux appartements dans un immeuble de Villeneuve-de-Marc. Mais les combles et locaux commerciaux de cet immeuble, eux, appartiennent à la mairie de la ville. Ce bâtiment, « vétuste », s'est effondré en 2022. « En s'effondrant, il a endommagé un abri de jardin appartenant au mis en cause », selon le procureur. Dans le cadre d'une procédure à l'amiable, la mairie lui a proposé une indemnisation, qu'il a refusée, jugeant la « somme insuffisante ». « Le problème n'était pas réglé, ce qui a généré chez cet homme un sentiment d'injustice », a poursuivi le magistrat. L'homme a alors décidé « de se faire justice lui-même en procédant depuis trois mois à des travaux pour privatiser la cour de l'immeuble (…) sans aucune autorisation et accord des copropriétaires » et a « construit un portail qui donne accès à l'ensemble des bâtiments », a continué le procureur. Face à l'illégalité de la démarche, le maire du village lui a écrit « pour lui demander de faire cesser ces travaux », en vain. Le maire a alors dressé un procès-verbal à son encontre. « C'est venu cristalliser ce sentiment d'injustice du mis en cause », qui estime que le maire « veut racheter son terrain », selon Étienne Manteaux. Quelle version donne-t-il du 6 août ? Devant les enquêteurs, le mis en cause a raconté être passé devant chez le maire, le 6 août dernier, et l'avoir aperçu en train de le regarder « avec un sourire sadique ». Après être rentré chez lui, il s'est saisi « d'un morceau de ferraille », est remonté à pied chez le maire et l'a frappé aussitôt. « Je ne sais pas ce qui s'est passé, c'est l'accumulation des choses qui m'a fait péter un plomb, il y a eu une rupture dans mon esprit, j'ai fait ça machinalement », a-t-il déclaré aux enquêteurs. S'il reconnaît les coups, il nie l'avoir frappé « à l'aire cardiaque » et considère qu'il n'avait « aucune intention d'homicide », a poursuivi le procureur. L'homme a ensuite expliqué être revenu dans un deuxième temps dans sa voiture « pour voir l'ampleur du mal que j'avais pu commettre », a-t-il déclaré lors de sa garde à vue. Il considère même que « le maire et son fils se sont jetés sur sa voiture ». « Il affirme qu'il n'avait aucune intention de leur foncer en voiture dessus », a poursuivi Étienne Manteaux. Après sa fuite, il a expliqué être repassé chez lui « pour se changer », a enfilé une tenue « pour aller dans les bois » et il est parti. Il a ensuite « erré pendant 36 heures jusqu'à son interpellation le 8 août », a précisé le procureur. Devant les enquêteurs, il s'est dit « conscient de ce qu'il a fait », mais il a répété « qu'il n'avait aucune intention homicide », affirmant simplement avoir été « poussé à bout », selon le magistrat. Que sait-on du mis en cause ? Né en Algérie, l'homme s'est installé « très jeune » avec sa famille en France, dont il possède la nationalité. Après une enfance à Luxeuil-les-Bains, en Haute-Saône, il a d'abord vécu en Franche-Comté avant de s'installer en Isère, selon la justice. Le sexagénaire, « qui n'a pas d'antécédents judiciaires », a toujours travaillé, notamment comme dessinateur industriel, et a publié plusieurs livres sur l'intelligence artificielle et les voitures autonomes. Après un licenciement économique en 2021, il a effectué plusieurs contrats courts dans son domaine. C'est dans cette période que l'homme, qui n'a ni enfant ni relation affective, s'est installée à Villeneuve-de-Marc pour s'occuper de sa mère, qui y vivait, avant qu'elle ne décède en 2022. L'homme y possède deux appartements, dont celui dans lequel il vit. Il est également propriétaire de deux autres appartements à Bourgoin-Jallieu qu'il loue. Mais le sexagénaire présente un « vécu persécutif » et une « tendance à la réinterprétation de ce qu'il vit », selon le procureur de Grenoble. C'est le notamment le cas avec le décès de sa sœur, en avril 2025, retrouvée pendue dans son appartement. Selon les examens, le corps « était là depuis de très nombreux mois ». Mais le mis en cause, lui, considère « qu'elle a été assassinée à cause d'un problème avec son bailleur », a expliqué le magistrat. Deux couteaux ont par ailleurs été retrouvés sous son oreiller lors de la perquisition de son domicile. « C'est si on veut me faire la même chose qu'à ma sœur », a-t-il expliqué aux enquêteurs, affirmant également être « surveillé par le maire et ses administrés ». Quelles sont les suites ? Sa garde à vue, qui a débuté vendredi après son interpellation, a été levée ce dimanche matin. Le sexagénaire a été déféré au tribunal, où son interrogatoire est toujours en cours, selon Étienne Manteaux. Le parquet de Grenoble a réclamé sa mise en examen pour « double tentative de meurtre sur personne dépositaire de l'autorité publique » et « tentative de meurtre », a précisé Étienne Manteaux.

L'homme suspecté d'avoir agressé un maire en Isère arrêté, ce que l'on sait de son profil et ses motivations
L'homme suspecté d'avoir agressé un maire en Isère arrêté, ce que l'on sait de son profil et ses motivations

Le HuffPost France

time4 days ago

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L'homme suspecté d'avoir agressé un maire en Isère arrêté, ce que l'on sait de son profil et ses motivations

FAIT DIVERS - Les premiers éléments. L'homme suspecté d'avoir violemment agressé à l'arme blanche le maire de son village de Villeneuve-de-Marc, en Isère, a été interpellé vendredi 8 août, le lendemain des faits, dans une localité proche. Une agression qui avait suscité l'indignation de nombreux élus jusqu'au président Emmanuel Macron. L'arrestation du suspect a été annoncée sur X par le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau, pour qui « les violences contre nos élus sont intolérables et ne resteront jamais impunies ». L'homme avait pris la fuite après avoir porté plusieurs coups au maire de 63 ans, Gilles Dussault, dont deux au thorax, avec une « arme blanche », puis tenté de le renverser avec sa voiture, selon le parquet de Vienne, qui conduisait l'enquête de flagrance. Recherché pour tentative de meurtre sur personne dépositaire de l'autorité publique, le suspect « n'était pas armé » et « n'a opposé aucune résistance » lors de son interpellation sur la voie publique à 11 heures 30 à Charantonnay, à 14 km des lieux de l'agression, puis a été placé en garde à vue, a précisé dans un communiqué le procureur de Grenoble Étienne Manteaux. « Questions d'urbanisme » Selon les premiers éléments de l'enquête, relevé par l'AFP, le maire et son agresseur, un homme de 59 ans résidant « de longue date » dans la commune, étaient en litige pour « des questions d'urbanisme » et des « travaux réalisés par » l'administré « sans autorisation ». Après avoir asséné plusieurs coups à l'élu, l'agresseur a d'abord quitté les lieux avant de revenir avec son véhicule. « Il a alors tenté de percuter le maire et son fils venu lui porter secours, et fini sa course contre un mur, puis a pris la fuite à pied » après avoir porté des coups de poing au fils du maire qui tentait de l'intercepter, selon le parquet de Vienne. Une information judiciaire a été ouverte par le pôle criminel du tribunal de Grenoble, désormais chargé de l'affaire. Une enquête pour « violences aggravées » à l'encontre du fils du maire, qui avait été plus légèrement blessé et hospitalisé à Vienne, a également été ouverte. Gilles Dussault, maire depuis 2014 de Villeneuve-de-Marc, un village de moins de 1.200 habitants entre Lyon et Grenoble, avait été hospitalisé en urgence absolue à Lyon, son pronostic vital étant un premier temps engagé. Souffrant de « trois plaies dont deux au thorax et une plaie défensive », l'édile a depuis pu être entendu par les enquêteurs et a confirmé le déroulé des faits rapporté par les premiers témoins, a précisé vendredi le parquet de Vienne. Ses blessures lui valent une incapacité totale de travail (ITT) de quinze jours.

Motif, état de santé du maire Gilles Dussault… ce que l'on sait de l'agression qui a eu lieu dans l'Isère
Motif, état de santé du maire Gilles Dussault… ce que l'on sait de l'agression qui a eu lieu dans l'Isère

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time6 days ago

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Motif, état de santé du maire Gilles Dussault… ce que l'on sait de l'agression qui a eu lieu dans l'Isère

FAITS DIVERS - Des nouvelles rassurantes. L'état de santé du maire de Villeneuve-de-Marc, Gilles Dussault, agressé dans son village mercredi, s'est amélioré, selon le ministre de la Santé Yannick Neuder interrogé ce jeudi 7 août. L'homme qui s'en serait pris à l'édile est pour sa part toujours en fuite, alors que le motif de l'attaque se précise. Le HuffPost fait le point sur les faits. • Que s'est-il passé ? L'agression a eu lieu aux alentours de 17 heures. Selon les premiers éléments de l'enquête, le suspect « aurait agressé le maire avec une arme blanche » en portant « trois coups au niveau du thorax », selon le parquet. « Il quittait ensuite les lieux avant de revenir avec son véhicule. Il tentait alors de percuter le maire et son fils qui réussissaient à l'éviter. Il finissait sa course contre un mur, endommageant le véhicule puis prenait la fuite à pied après avoir porté des coups de poing au fils du maire », poursuit la même source. L'auteur présumé de l'agression est toujours en fuite et « les recherches se poursuivent activement par la gendarmerie » pour l'interpeller, a indiqué le parquet à l'AFP. • Que sait-on du motif de l'agression ? Selon le ministre de la Santé Yannick Neuder sur TF1, Gilles Dussault souhaitait rencontrer le suspect qui avait « contrevenu en bâtissant un mur qui n'était pas autorisé. C'est au départ un problème d'urbanisme ». Une enquête pour « tentative de meurtre sur personne dépositaire de l'autorité publique » a été ouverte. • Quel est l'état de santé du maire ? « Les nouvelles que j'avais tout à l'heure laissaient entendre une amélioration » de l'état de santé Gilles Dussault, 63 ans, hospitalisé à Lyon, a indiqué Yannick Neuder, interrogé sur TF1. Son pronostic vital ne serait plus engagé. Le fils du maire a de son côté été hospitalisé à Vienne. Le ministre s'est dit « bien émotionné et peiné » après l'agression du maire de cette commune de moins de 1 200 habitants, issu de la même circonscription iséroise que lui, et de la même intercommunalité. « Je connais bien le maire, ça fait plusieurs années qu'on travaille ensemble (...). Sa famille est sous le choc », a ajouté le ministre à la mi-journée, précisant que Gilles Dussault « est sorti de l'urgence absolue ». « Quand un élu est attaqué, c'est la Nation qui est à ses côtés. Quand on s'attaque à ses représentants, la République se doit d'être sévère et intraitable », a réagi le président de la République Emmanuel Macron mercredi sur X.

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